Vikings dans la brume raconte les aventures burlesques de Vikings partis en mer pour accomplir une forme de routine : raids, pillages, meurtres et ripailles !
Vikings dans la brume raconte aussi et surtout, l’histoire d’un monde qui bascule. Nos Vikings sont confrontés à l’évolution rapide du monde chrétien, qui se structure, se répand, et complique considérablement le bon déroulement des pillages. À la tête de sa bande de redoutables guerriers, le chef Reidolf est bien obligé de constater que ce mode de vie basé sur la prédation vit ses derniers instants… Mais comment changer quand on a toujours vécu ainsi ? Comment sortir de la brume… ?
Je persiste dans la lecture cette série par amour pour les 6-7 premiers tomes… Mais Dieu que cet arc est long ! Dans le schéma d’ensemble de la série, je le ressens véritablement comme une pause. On est loin du champ de bataille, des affrontements entre chefs barbares et stratèges.
Thorfinn laisse volontiers la vedette aux personnages secondaires et, en effet, certains entrent totalement dans la lumière pour nous offrir du grand spectacle. Knut n’a plus rien à voir avec le frêle adolescent du début, Ketil ne se contente pas d’être un vulgaire exploitant d’esclaves, la douce Arneis est rattrapée par son passé etc.
On bascule régulièrement entre Thorfinn et la capitale pour expliquer que, malgré la résignation de l’ancien guerrier, les stratégies politiques continuent de fleurir. Le jeune homme, lui, ressasse, réfléchit, regrette, expie ses fautes. Serait-il en train de naître au fond de lui un caractère aussi pacifiste que son père ?
Là où le mangaka continue d’exceller, c’est dans la puissance des mots. Assemblés en dialogues ou réflexions internes, certains sont extrêmement poignants et sont un bon sujet de réflexion philosophique. Même s’ils sont ternis par le manque de rythme, les moments d’émotion sont là aussi et me motivent à m’accrocher pour, je l’espère, être totalement chamboulée dans de prochains tomes. Je n’ai rien non plus à redire sur les dessins qui continuent d’être merveilleusement bien exécutés.
Note :
Scénario / Dessins : Makoto Yukimura Éditeur : Kurokawa (disponible en numérique chez 12-21) Année de parution : 2011 Genre : seinen Nombre de pages : 224 par tome ISBN (du tome 10) : 9782351426814
Début du IVe siècle avant J.-C. La cité d’Athènes s’est relevée de sa défaite contre Sparte. Le bel Héraclios, héros des combats, profite enfin de sa jeunesse avec son amie Phryné. Le couple se rend à Delphes pour encourager le cousin Thémis aux Jeux pythiques. Mais la compétition tant attendue tourne au cauchemar. Dans le sanctuaire, Héraclios tombe sur Lysandre, le général spartiate qui a tué son père et mis Athènes à genoux quelques années plus tôt…
Bobby, Balto, Hachiko, Laïka : ces noms vous disent quelque chose ? Ces quatre adorables toutous ont accédé à une célébrité internationale grâce au dévouement, à la loyauté et à l’attachement dont ils ont fait montre à l’égard du genre humain… Des châteaux d’Ecosse aux reliefs glacés de l’Alaska, du Japon de l’entre-deux-guerres à l’URSS au temps de la conquête spatiale, ce livre dresse 4 portraits de chiens célèbres issus de 4 contextes culturels extrêmement différents. De quoi nous faire voyager tout en rendant hommage à ces compagnons fidèles. Un docu-fiction qui a du chien !
Je m’appelle Cléo, j’aurai bientôt 15 ans, 1 mois et 20 jours. Cette date est importante pour moi, car c’est à cet âge-là que tu es morte, ma chère Anne Frank. Tu es mon écrivaine préférée ! Alors j’ai décidé de m’adresser à toi dans ce nouveau carnet. Je vais te raconter ce qui m’interroge, me fait rire ou me bouleverse. Toutes ces choses que je n’oserais jamais dire à voix haute : le voile devant les yeux de ma mère; ma meilleure et parfois cruelle amie Bérénice; ma grande sœur, si forte et déterminée; Dimitri, mon amour d’enfance perdu de vue; la complexité du monde. Mais aussi mon reflet, si mouvant qu’il m’échappe… ou parfois se brise.
La jeune historienne Madeleine Maxwell vient de terminer brillamment ses études et s’apprête à passer un entretien à l’institut St Mary. Mais en pénétrant dans l’enceinte de ce centre de recherche historique, « Max » comprend très vite que celui-ci ne ressemble à aucun autre. Derrière la façade très académique de l’institut St Mary, les équipes d’historiens, de techniciens, de chercheurs ont découvert le secret du voyage dans le temps.