Sous une pluie d’étoiles – Laura WOOD

Dans la grise Angleterre des années 1930, Bea a grandi en se rebellant contre les conventions de l’époque, tout en sachant qu’un jour elle épousera un homme choisi par ses parents – quelqu’un d’assez riche pour tenir la famille éloignée du besoin. Mais elle aspire à tellement plus : l’aventure, le frisson, le voyage, et peut-être même l’amour.
Quand l’occasion se présente de passer l’été en Italie avec son oncle bohémien et sa fiancée, c’est un tout nouveau monde qui s’offre à Bea – un monde qui inclut Ben, un jeu artiste aussi beau qu’arrogant. C’est la guerre entre eux, jusqu’à cette nuit où un défi est lancé : seront-ils capables de mettre leurs différends de côté et avoir la parfaite idylle estivale ?
Leurs amis s’occupent avec joie de fixer les règles de ce pacte, et Bea et Ben sont au moins d’accord sur un point : ils ne doivent et ne peuvent sous aucun prétexte tomber amoureux…
Un chaud et long été de baisers et bêtises commence, mais le mauvais temps et les nuages de tempête arrivent en Europe : il est temps de rentrer à la maison. Chaque été doit toucher à sa fin – mais pour Bea, cela pourrait n’être en réalité que le début…

Je n’avais encore jamais lu de romans de Laura Wood mais j’en avais entendu de très bons avis. Merci aux editions PKJ et à Agence Comj de m’en avoir donné l’occasion.

J’ai été légèrement déstabilisée par le début qui ressemble énormément à celui de Sous les étoiles de Bloomstone Manor de Mary Orchard : l’héroïne est une l’enfant unique d’une famille noble, dans une époque révolue; loin de faire la fierté de ses parents, sa passion pour les sciences l’écarte des convenances. Quand l’opportunité se présente de parfaire son éducation en l’éloignant de la maison, le chef de famille n’hésite pas un instant. Les deux romans ont, grosso modo, cette même situation initiale.

La différence commence à se faire dans le lieu où se retrouve l’héroïne. Ici, Bea se retrouve en Italie. J’ai adoré les descriptions des lieux. On en lit deux lignes et on rêverait d’y être : la chaleur méditerranéenne, l’architecture de la villa bordée de végétation, etc. On se sent tout de suite à l’aise dans ce lieu rempli d’artistes bohêmes, aux antipodes de ce que le père de Bea espérait pour sa fille.

Il y a une véritable ambiance de vacances dans cette histoire. La villa est un lieu de rencontres, de découvertes et d’échanges. Les résidents se font un devoir d’abandonner les règles de la bienséance afin de s’épanouir et de développer leur art. Bea sera-t-elle capable de faire taire son esprit logique de scientifique pour exprimer ses émotions via d’autres pratiques ?

« Ta tête est si pleine que je me demande comment elle peut tenir droit. »

Quoi de mieux, dans ce cadre, que de parler d’amour ? Moi qui suis proche de l’allergie au contact des romances littéraires, j’ai trouvé que le décor s’y prêtait et qu’elle était suffisamment légère pour m’être agréable. J’aurais aimé que le contexte socio-politique du pays à l’époque ait une incidence plus importante dans ce roman (la montée du fascisme de Mussolini) mais en y réfléchissant, cela aurait plombé le propos.

En somme, ce livre historique est idéal pour la période estivale. Je ne vous garantis pas qu’il vous en restera un souvenir impérissable, mais le dépaysement qu’il procure vaut le détour.

Note :


Auteur : Laura Wood
Editeur : PKJ
Format : grand format broché
Date de parution : 11 mai 2023
Genre/thématique(s) : historique, romance
Tranche d’âge : à partir de 15 ans
Nombre de pages : 320
EAN : 9782266311663

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